dimanche 1 septembre 2019

Bonsoir,
Voici un petit compte rendu de la première bataille livrée depuis la fin des travaux de la salle de jeux. Cela a été joué avec Principles of war 1ere édition (1995) la fin de semaine du 20 Juillet. Comme cela faisait plus d'un an que je n'avais pas joué, j'ai choisi la facilité avec une règle que je maitrise de longue date. Le décor et le scénario ont été emprunté dans le livre "Programmed wargames scénarios" de W.R.G. Nous avons donc joué "1870", une division Prussienne occupe une colline situé sur la longueur de son coté de table, en face une route débouche, se divise en 2 pour contourner ladite colline. 2 divisions Françaises - période république de la guerre - composées, chacune d'une brigade de lignards et d'une brigade de moblots, 4 batteries d'artillerie pour l'une, 2 batteries d'artillerie et 2 batteries de mitrailleuses pour l'autre. Ces divisions ont pour mission de sortir de la table par le coté "Prussien" en empruntant les routes qui contournent la colline.
Mission de la division Prussienne - Standard : un bataillon de chasseur, 4 régiments d'infanterie, 4 batteries d'artillerie dont 2 "lourdes", un régiment de dragons - bloquer le mouvement des Français.
Place aux "images" :



 Désolé pour les photos "couchées" . Elles avaient été redressées dans le fichier où elles ont été prises.
 L'armée Française s'est précipitée sur la route à gauche des lignes Prussiennes, lesquelles avaient été réparties tout le long de la ligne de crête des collines... On voit ci-dessous les combats de retardement livrés par quelques unités Françaises contre des bataillons Prussiens qui arrivent bien tardivement.
 Les bataillons Prussiens qui essaient d'arrêter le flot Français :


 Un régiment de Hussards Français au règlement 1868, il évite l'affrontement, ayant été affaibli dans des combats précédents, le régiment de Dragons avec qui il était en brigade à dérouté.

 Déroute d'un bataillon de mobiles :
 Le flot des troupes Française échappant à la "Tenaille" Prussienne ...

 Déroute d'un bataillon de lignards :

 Les mobiles bloquent la deuxième machoire de la tenaille :



 Une batterie Prussienne ayant dérouté pose pour la photo, elle a été accompagnée de plusieurs bataillons, comme ils étaient proches de leur bord de table ils ont été retirés de la zone des combats.



Résultat final : Les Français sont passés sous la protection de leur artillerie. Le joueur Prussien (dont je tairai ici le nom, il est l'heureux père de jeunes filles et s'expose à des commentaires cuisants dans ces circonstances délicates... J'ai les mêmes à la maison) à trop dispersé ses troupes, seule une petite partie à pu essayer de ralentir de front les 2 divisions Françaises.
Cette partie a été jouée par M. Drouot, joueur napoléonien enthousiaste, relayé par Patrick Royer, et coté Français par M. Francis Adan, ancien des Grandes Cie de l'Est Parisien et membre de la Charge du 93, et votre serviteur, même curriculum vitae.
Espérant vous avoir distrait, sans provoquer de torticolis, je vous donne le salut du soir.
 Long-Feu.

5 commentaires:

  1. Les photos sont magnifiques, ça valait bien le coup de se risquer au torticolis...Belle partie, beau rapport!

    RépondreSupprimer
  2. Sympa... mais j'ai déjà mal au coup alors là, faut que je redresse mes cervicales KRAK ! Voilà. Et vive la République ! Voir du français gagner sur la période est toujours jouissif, ils n'auront pas l'Alsace et la Lorraine !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Gagner... Gagner, il s'agissait surtout d'évacuer avec un minimum de casse...

      Supprimer
  3. Belle performance, car au début la situation française était tendue.
    Très belle salle de jeu (plus spacieuse), très belle table (moins grande mais plus accessible) et figurines High level. Bref le rêve de tous wargameur.
    Merci à toi.

    RépondreSupprimer
  4. Merci pour le compliment, mais entre temps j'ai été victime d'un stress post-wargamique, j'ai trouvé les figurines napoléoniennes un peu grandes pour le terrain, le terrain un peu petit, et la semaine dernière je lui ai redonné ses anciennes dimensions, cela l'augmente d'un tiers par rapport à la surface sur laquelle nous avons fait cette dernière partie.

    RépondreSupprimer